De la Thur à la Fecht (1/2)
Rédigé par Guillaume, le .

Ou comment découvrir quelques visages des Vosges qui pourraient en surprendre plus d'un ! Voici le récit d'une petite traversée de deux jours qui nous mena, en juin dernier, de vallées en crêtes, parmi les prairies fleuries, au bords de lacs enchâssés dans l'écrin des forêts verdoyantes, et par des endroits des plus sauvages …
Quittant le train dans la vallée de Thur, à Wesserling, nous entamons notre périple par un sentier qui serpente joliment sur les pentes rocheuses et boisées en direction du Treh. Au terme de cette première ascension, et après avoir repris quelques forces à la ferme-auberge du lieu, nous gagnons le Threkopf, notre premier point culminant. Marchant dans une prairie que la belle saison commence à fleurir, nous profitons d'un panorama à tous azimuts



Passant rapidement par la station du Markstein, nous plongeons sur les pentes menant au Lac de la Lauch. Au pied de la descente, ses berges paisibles nous accueillent dans un cadre enchanteur. Tel un miroir serti de forêts, le plan d'eau reflète l'azur du ciel.

Poursuivant notre chemin, nous traversons de nouvelles chaumes fleuries où les capitules d'arnica, encore peu nombreux, lancent leurs éclats jaunes.

Puis au col de l'Oberlauchen, nous jetons un rapide coup d'œil à la vallée de la Fecht qui s'ouvre devant nous. Nous ne la rejoindrons que demain.

Nous arrivons enfin la grande crête où, du haut de chaque éminence, il est possible d'admirer les sommets qui s'enchaînent aussi loin que porte notre regard. Avec leur allure arrondie, le faîte couvert par les chaumes et les pentes boisées, ces reliefs font penser à autant de têtes chauves. Ce que la toponymie vient confirmer : Rainkopf, Rothbachkopf, Batteriekopf…

Après ce magnifique tableau, nous gagnons le refuge tout proche. Suivra encore un « petit » repas marcaire pour clore cette première journée.